La parabole de Saul ITAIRE, dans la ville oubliée

Il était une fois, perdu dans la cadence frénétique d’une grande ville, un homme nommé Saul ITAIRE. Son nom semblait fait pour le silence — comme une mélodie que personne n’écoute plus. Il vivait dans un appartement modeste au quatrième étage, sans balcon, sans visiteurs, sans rendez-vous avec le monde. Chaque matin, il descendait acheter du pain, croisant des foules empressées qui ne voyaient que leurs écrans et leurs trajets. Chaque soir, il remontait dans un couloir trop long, où même l’écho semblait avoir déserté. Il se disait : « Mon existence est un passage. Un souffle dont personne ne demande l’histoire. Même Dieu a sûrement oublié ce quartier. » Et la ville, elle, continuait à hurler de lumières, mais sans jamais chuchoter son nom. 🌌 Un signe discretUn soir, sous une pluie sans chaleur, Saul trouva sur le rebord de sa fenêtre un carnet ancien, abîmé par le temps. À l’intérieur, une phrase en lettres tremblées : À celui que la ville oublie : Tu n’es pas effacé. Tu es une lumière cachée. Le ciel t’entend. Il t’attend.” Saul resta immobile. Ce n'était pas une publicité. Ni une erreur. C’était un appel — doux mais brûlant. Le lendemain, il accrocha sur sa porte une note manuscrite : “Si ton silence te pèse, frappe. Je suis là.” Et il attendit. Pas un miracle. Juste la vérité du simple.👥 Réveil du monde intérieur. Une semaine passa. Puis une vieille dame frappa timidement. Elle murmura : “Je croyais être la seule à parler aux murs.” Puis vint un jeune, poète sans scène. Une mère, fatiguée d’être forte. Une étudiante, trop seule pour l’admettre. Et peu à peu, l’appartement devint un abri du non-dit. Pas un refuge officiel. Mais un lieu où le cœur pouvait respirer sans honte.🕊️ Et Dieu ? Il était là. Non pas dans les cathédrales. Mais dans le frisson d’une main tendue, dans le souffle partagé entre deux regards sincères.📖 Moralité : Saul ITAIRE croyait qu’il n’était qu’un nom perdu. Mais son silence contenait des chemins pour les autres. Il n’était pas une fin… Il était le départ d’une guérison collective. Et Dieu, lui, ne perd jamais l’adresse d’un cœur qui espère encore.               Révérend Jean-Louis .Raphaël