L'école de la nacre

Institué par les franciscains au XVIe siècle, l’artisanat de la nacre renaît à Bethléem. Soucieux de la préservation et de la valorisation de cet héritage culturel chrétien et palestinien, le Terra Sancta-Museum lui rendra hommage à travers son futur musée.

L'histoire de la nacre en Terre Sainte

La nacre, souvent appelée « mère des perles », occupe une place unique dans l'histoire et la culture de la Terre Sainte. Utilisée depuis des siècles, elle est extraite principalement des coquillages marins et travaillée avec une précision remarquable par des artisans locaux. En Terre Sainte, la nacre a une signification particulière, intégrée dans l'artisanat religieux et dans les souvenirs spirituels. Dès le Moyen Âge, les pèlerins qui visitaient Bethléem et Jérusalem rapportaient des objets en nacre, souvent gravés de motifs bibliques, comme des crucifix, des chapelets ou des icônes. Cette tradition, perpétuée par les artisans palestiniens, incarne non seulement un savoir-faire ancestral, mais aussi un lien profond entre l'art et la spiritualité. Aujourd'hui encore, ces créations en nacre restent des témoins d'une histoire riche, unissant le patrimoine local et la foi dans des œuvres d'une beauté intemporelle.

Les portes de musées et collections privées ont recensé les plus belles pièces de nacre originaires de Bethléem et de Jérusalem.  

“La nacre à Bethléem est de tradition franciscaine. Ce sont les franciscains qui l’ont introduite au XVIe siècle. Ce sont également les franciscains qui la portent en avant au XIXe.”

Présent à Bethléem entre 1593 et 1597, l’artisanat de la nacre est soumit au plan de maquettes de la basilique de la Nativité et du Saint-Sépulcre aux artisans pour qu’ils les réalisent en bois (de pistachier et d’olivier) et en nacre.

Ce sont ces chefs-d’œuvre restaurés que le Palais des arts sacrés à l’honneur de vous présenter. Puisse-t-ils embellir votre âme et votre cœur ?

Bonne visite à tous !